Les recherches ont repris mercredi matin dans les Alpes, au lendemain du crash de l'Airbus A320 de Germanwings, qui transportait 150 personnes. Un travail d'enquête qui s'annonce difficile, notamment en raison de la nature escarpée du terrain. Des moyens d'ampleur sont mobilisés sur les lieux de l'accident du vol de la compagnie Germanwings pour effectuer le travail de recherche des corps mais aussi celui d'enquête. Une tâche qui s'annonce des plus difficile, notamment au vu de la nature escarpée du terrain. "Les hélicoptères ne peuvent pas se poser, nous allons recourir à la technique du treuillage", a précisé à l'AFP le lieutenant-colonel de gendarmerie Jean-Paul Bloin à Seyne-les-Alpes. "Ça s'est passé dans une zone d'un hectare environ, très ascendante, à flanc de pente", a-t-il précisé. "Il y a beaucoup de débris éparpillés, ce sera extrêmement compliqué pour relever les éléments et opérer", a ajouté le militaire, évoquant aussi la présence de "quelques gros débris, peut-être une demi-douzaine". L'avion s'est écrasé dans un massif de moyenne montagne, qui culmine à "2 000-2 500 m d'altitude", a-t-il encore déclaré: "Ce n'est accessible que par les airs, il y a très peu de chemins, c'est très compliqué de progresser à pied". Un PC opérationnel installé à Seyne-les-Alpes Le PC opérationnel pour diriger les opérations de secours a été établi au centre de secours de Seyne-les-Alpes, un village situé au cœur de la vallée de la Blanche, entre Digne et le lac de Serre-Ponçon. Sept hélicoptères, deux Puma de la gendarmerie et cinq Dragon de la Sécurité civile ont été dépêchés sur la zone de l'accident, où un coordinateur aérien devait être installé pour organiser les moyens aéroportés, a-t-on également appris de source proche du dossier. En outre, 350 sapeurs-pompiers des départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, du Vaucluse, du Var, des Bouches-du-Rhône, des Alpes-Maritimes, et du bataillon des marins-pompiers de Marseille ont été envoyés pour renforcer le dispositif local. Sept enquêteurs du Bureau enquêtes analyses (BEA) sont également sur place et vont être rejoints par leurs homologues allemands de la BFU, Bundesstelle für Flugunfalluntersuchung. Le pôle "accident collectif" du parquet de Marseille se saisit de l'enquête. Les moyen-courriers A320 sont les plus vendus au monde avec les B737 de Boeing. Sur son site internet, Airbus, qui va envoyer sur place une équipe d'experts, signale qu'un appareil de cette famille d'avions décolle ou atterrit toutes les 2,5 secondes chaque jour. Avec AFP et Reuters
Les recherches ont repris mercredi matin dans les Alpes, au lendemain du crash de l'Airbus A320 de Germanwings, qui transportait 150 personnes. Un travail d'enquête qui s'annonce difficile, notamment en raison de la nature escarpée du terrain. Des moyens d'ampleur sont mobilisés sur les lieux de l'accident du vol de la compagnie Germanwings pour effectuer le travail de recherche des corps mais aussi celui d'enquête. Une tâche qui s'annonce des plus difficile, notamment au vu de la nature escarpée du terrain. "Les hélicoptères ne peuvent pas se poser, nous allons recourir à la technique du treuillage", a précisé à l'AFP le lieutenant-colonel de gendarmerie Jean-Paul Bloin à Seyne-les-Alpes. "Ça s'est passé dans une zone d'un hectare environ, très ascendante, à flanc de pente", a-t-il précisé. "Il y a beaucoup de débris éparpillés, ce sera extrêmement compliqué pour relever les éléments et opérer", a ajouté le militaire, évoquant aussi la présence de "quelques gros débris, peut-être une demi-douzaine". L'avion s'est écrasé dans un massif de moyenne montagne, qui culmine à "2 000-2 500 m d'altitude", a-t-il encore déclaré: "Ce n'est accessible que par les airs, il y a très peu de chemins, c'est très compliqué de progresser à pied". Un PC opérationnel installé à Seyne-les-Alpes Le PC opérationnel pour diriger les opérations de secours a été établi au centre de secours de Seyne-les-Alpes, un village situé au cœur de la vallée de la Blanche, entre Digne et le lac de Serre-Ponçon. Sept hélicoptères, deux Puma de la gendarmerie et cinq Dragon de la Sécurité civile ont été dépêchés sur la zone de l'accident, où un coordinateur aérien devait être installé pour organiser les moyens aéroportés, a-t-on également appris de source proche du dossier. En outre, 350 sapeurs-pompiers des départements des Alpes-de-Haute-Provence, des Hautes-Alpes, du Vaucluse, du Var, des Bouches-du-Rhône, des Alpes-Maritimes, et du bataillon des marins-pompiers de Marseille ont été envoyés pour renforcer le dispositif local. Sept enquêteurs du Bureau enquêtes analyses (BEA) sont également sur place et vont être rejoints par leurs homologues allemands de la BFU, Bundesstelle für Flugunfalluntersuchung. Le pôle "accident collectif" du parquet de Marseille se saisit de l'enquête. Les moyen-courriers A320 sont les plus vendus au monde avec les B737 de Boeing. Sur son site internet, Airbus, qui va envoyer sur place une équipe d'experts, signale qu'un appareil de cette famille d'avions décolle ou atterrit toutes les 2,5 secondes chaque jour. Avec AFP et Reuters
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