En 2014, les entreprises ont proposé 2,6 millions de postes mais elles ont dû au bout de quelques mois renoncer à en pourvoir 400.000, faute de candidats intéressés, indique lundi RTL en reprenant les chiffres du Medef. C’est le paradoxe français : la France compte 5,5 millions de chômeurs alors des que des centaines de milliers d’offres d’emploi ne trouvent pas preneur. Ainsi en 2014, les entreprises ont-elles cherché à pourvoir 2,6 millions de postes et, si un tiers ont été très difficiles à pourvoir, 400.000 ont même été abandonnés au bout de plusieurs mois de recherche, indique lundi RTL sur la base d’une étude du Medef. « Soit il y a des candidats mais ils n’ont pas les compétences, soit il n’y a pas assez de candidats qui se proposent pour les offres que l’employeur met sur le marché du travail et donc il abandonne son projet de recrutement et il passe à autre chose. L’emploi qui aurait pu contribuer à la réduction du chômage, n’est pas créé », a commenté Antoine Foucher, le directeur général adjoint du Medef en charge des affaires sociales. En mai 2014, le Medef qui lançait sa campagne baptisée "Beau travail ! ", évoquait déjà le chiffre de 400.000 emplois non pourvus en France. Quatre secteurs repoussoir Parmi les trente métiers qui peinent le plus à recruter, certains font figure de repoussoir : le commerce, le tourisme, les services aux particuliers et aux collectivités, l’alimentation et les métiers de l’hôtellerie restauration et le transport- logistique, une branche professionnelle qui affiche une grille salariale non conforme au Smic (voir encadré). Ce classement n'est pas nouveau. Dans une étude sur l'attractiçvité des métiers publiée l'an passé , l'Agefa PME écrivait : "Dans certains secteurs d’activité, la difficulté à recruter des jeunes apparaît comme structurelle. Dans la plupart des cas, elle est liée à des conditions de travail, d’horaires, de contrat et de rémunérations difficiles. C’est le cas dans le bâtiment, dans certains secteurs de l’industrie, de l’hôtellerie et de la restauration, dans l’alimentation et le transport". Un débat stérile pour Pôle emploi Un bémol cependant, en s'appuyant sur une étude réalisée en 2013 auprès d'entreprises ayant eu une offre d'emploi déposée depuis plus de deux mois, Pôle emploi a estimé l'an passé le débat sur les statistiques « très variables » et « manquant de précision » d'emplois non pourvus, était stérile. Selon cette étude, 69 % des entreprises avaient fini par mener leur recrutement à bien; 16 % n'avaient pas trouvé et cherchaient toujours; et 15 % avaient abandonné le recrutement. Parmi ces abandons, 40 % le sont « faute de candidats » (les autres le sont « faute de budget » ou parce qu'il n'y a « plus besoin de recruter » ). Seules 6 % des entreprises sondées n'avaient donc pas recruté faute de candidats idoines. Et Pôle emploi précisait que si l'on ajoute les entreprises ayant pourvu leur offre en moins de deux mois, ce taux retombe à 3 %.
En 2014, les entreprises ont proposé 2,6 millions de postes mais elles ont dû au bout de quelques mois renoncer à en pourvoir 400.000, faute de candidats intéressés, indique lundi RTL en reprenant les chiffres du Medef. C’est le paradoxe français : la France compte 5,5 millions de chômeurs alors des que des centaines de milliers d’offres d’emploi ne trouvent pas preneur. Ainsi en 2014, les entreprises ont-elles cherché à pourvoir 2,6 millions de postes et, si un tiers ont été très difficiles à pourvoir, 400.000 ont même été abandonnés au bout de plusieurs mois de recherche, indique lundi RTL sur la base d’une étude du Medef. « Soit il y a des candidats mais ils n’ont pas les compétences, soit il n’y a pas assez de candidats qui se proposent pour les offres que l’employeur met sur le marché du travail et donc il abandonne son projet de recrutement et il passe à autre chose. L’emploi qui aurait pu contribuer à la réduction du chômage, n’est pas créé », a commenté Antoine Foucher, le directeur général adjoint du Medef en charge des affaires sociales. En mai 2014, le Medef qui lançait sa campagne baptisée "Beau travail ! ", évoquait déjà le chiffre de 400.000 emplois non pourvus en France. Quatre secteurs repoussoir Parmi les trente métiers qui peinent le plus à recruter, certains font figure de repoussoir : le commerce, le tourisme, les services aux particuliers et aux collectivités, l’alimentation et les métiers de l’hôtellerie restauration et le transport- logistique, une branche professionnelle qui affiche une grille salariale non conforme au Smic (voir encadré). Ce classement n'est pas nouveau. Dans une étude sur l'attractiçvité des métiers publiée l'an passé , l'Agefa PME écrivait : "Dans certains secteurs d’activité, la difficulté à recruter des jeunes apparaît comme structurelle. Dans la plupart des cas, elle est liée à des conditions de travail, d’horaires, de contrat et de rémunérations difficiles. C’est le cas dans le bâtiment, dans certains secteurs de l’industrie, de l’hôtellerie et de la restauration, dans l’alimentation et le transport". Un débat stérile pour Pôle emploi Un bémol cependant, en s'appuyant sur une étude réalisée en 2013 auprès d'entreprises ayant eu une offre d'emploi déposée depuis plus de deux mois, Pôle emploi a estimé l'an passé le débat sur les statistiques « très variables » et « manquant de précision » d'emplois non pourvus, était stérile. Selon cette étude, 69 % des entreprises avaient fini par mener leur recrutement à bien; 16 % n'avaient pas trouvé et cherchaient toujours; et 15 % avaient abandonné le recrutement. Parmi ces abandons, 40 % le sont « faute de candidats » (les autres le sont « faute de budget » ou parce qu'il n'y a « plus besoin de recruter » ). Seules 6 % des entreprises sondées n'avaient donc pas recruté faute de candidats idoines. Et Pôle emploi précisait que si l'on ajoute les entreprises ayant pourvu leur offre en moins de deux mois, ce taux retombe à 3 %.
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