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L'AS Monaco, troisième club français le plus "liké" sur Facebook |
Avec 2,5 millions de fans sur Facebook, le club est positionné parmi les vingt clubs européens les plus influents sur la toile. Un résultat conforme à la stratégie internatioanale de l'AS Monaco.
Sur la troisième marche du podium, comme dans le championnat. Avec presque 2,5 millions de fans qui ont « liké » la page officielle, l'ASM FC est le troisième club français le plus aimé sur Facebook. Derrière le PSG (18 millions) et l'OM (4 millions). En pleine saison « historique », l'équipe monégasque assure aussi ses arrières avec une présence qui a explosé sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Snapchat, Soundcloud, Instagram, entre autres.
En juin 2013, le club ne comptait que 30 000 fans sur Facebook. En moins de deux ans, la fréquentation a été multipliée par 80. Et par rapport aux mastodontes affrontés en Coupe de la Ligue, les Rouge et Blanc partaient de loin.
Douze places gagnées en Europe
Ces derniers mois, l'ASM a gagné plus de dix places (de la 32e à la 20e) dans le top des clubs européens sur les réseaux sociaux. La stratégie affichée aujourd'hui est de viser l'international pour asseoir une notoriété au-delà du bassin monégasque. Et ça paye. « Forcément, les résultats sportifs ont un effet sur l'adhésion. Mais la nouvelle stratégie éditoriale, avec des rendez-vous donnés aux fans et une identité visuelle remarquée, a joué », détaille Jean-Philippe Dubois, le social media manager de l'équipe.
Maintenir l'intéraction entre joueurs et supporters
Sur Facebook, l'équipe du club poste environ deux à trois fois par jour du contenu « à forte valeur ajoutée ». Alors que le compte Twitter, lui, diffuse une info toutes les heures.
L'occasion pour le public de maintenir l'interaction avec les joueurs. « Certains messages sympathiques de fans postés sur les réseaux remontent même en salle d'échauffement avant le match. »
Présence en Amérique du Sud et en Asie
En parallèle, le club lance ponctuellement des campagnes de communication dans le monde pour mettre en avant l'équipe. Cible dans le viseur : l'Amérique du Sud. D'une part pour rebondir sur la popularité de joueurs brésiliens (Tavares, Wallace) de l'équipe. D'autre part pour surfer sur la vague amorcée l'an dernier avec la présence de Falcao et James.
À l'époque, la présence des deux joueurs vedettes avait emmené 300 000 supporters colombiens. Le contenu des pages est d'ailleurs toujours traduit en espagnol. Et la popularité de l'ASM « continue de s'intensifier cette saison au Mexique ou au Brésil », ajoute Jean-Philippe Dubois. Des pages en portugais sont d'ailleurs à l'étude pour attirer les amateurs de Carvalho ou Moutinho, par exemple.
Autre cible des réseaux sociaux du club : l'Afrique du Nord, notamment la Tunisie, patrie d'Abdenour. Mais aussi l'Indonésie, où l'engouement pour le foot français grimpe. « C'est une grande tendance observée dans tous les clubs. Peut-être due à l'effet Facebook qui s'installe dans ces nouveaux pays et qui donne plus de croissance aux pages. » Une particularité qui laisse penser que le match opposant l'ASM à la Juventus de Turin, ce mercredi, devrait intéresser les internautes sur plusieurs fuseaux horaires.
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