Jeudi 02 Avril 2015
Le ministre des affaires étrangères, Taieb Baccouche, a affirmé que le gouvernement est en train de lever, progressivement, le gel des relations diplomatiques de la Tunisie avec la Syrie et la Libye. « Nous avons décidé de reprendre les activités consulaires à Tripoli et à Benghazi dans le dessein de préserver les intérêts des Tunisiens dont le nombre est estimé à 120 mille dans la région de l'Ouest et à 20 mille à l'Est », a-t-il ajouté lors d'un point de presse tenu jeudi, à la Kasbah, et consacré à l'annonce du programme du gouvernement pour la prochaine période.
Il a indiqué qu'après l'installation de la mission consulaire dans la région de l'Ouest, la Tunisie s'attend à ce que le gouvernement libyen de l'Est, reconnu par la communauté internationale, assure la sécurité de la mission diplomatique tunisienne.
S'agissant de la Syrie, Baccouche a souligné la nécessité de mettre en place une représentation diplomatique dans ce pays pour protéger les intérêts de la communauté tunisienne.
La Syrie, a-t- il ajouté, compte aussi des dizaines de détenus tunisiens ; 43 selon les autorités syriennes.
« La partie syrienne a répondu favorablement à la demande de la Tunisie de reprendre les relations diplomatiques » a-t-il déclaré. « Nous allons rétablir, progressivement, les relations avec la Syrie et souhaitons la bienvenue à son ambassadeur », a-t- il dit.
Sur un autre plan, le ministre a souligné que son département s'emploie, en coordination avec les ministères de l'Intérieur et de la Justice, à intensifier les efforts en vue d'empêcher l'enrôlement des Tunisiens et des Tunisiennes pour aller combattre en Syrie, en Libye et en Irak. « Nous allons tenter d'identifier les Tunisiens qui combattent dans ces pays en collaboration avec l'organisation internationale de police criminelle (Interpol), et à travers les canaux diplomatiques de ces trois pays (Libye, Syrie et Irak), mais aussi ceux de la Turquie, pays par lequel passent les Tunisiens pour se rendre en Syrie et en Irak », a-t-il indiqué.
Le ministre des affaires étrangères, Taieb Baccouche, a affirmé que le gouvernement est en train de lever, progressivement, le gel des relations diplomatiques de la Tunisie avec la Syrie et la Libye. « Nous avons décidé de reprendre les activités consulaires à Tripoli et à Benghazi dans le dessein de préserver les intérêts des Tunisiens dont le nombre est estimé à 120 mille dans la région de l'Ouest et à 20 mille à l'Est », a-t-il ajouté lors d'un point de presse tenu jeudi, à la Kasbah, et consacré à l'annonce du programme du gouvernement pour la prochaine période.
Il a indiqué qu'après l'installation de la mission consulaire dans la région de l'Ouest, la Tunisie s'attend à ce que le gouvernement libyen de l'Est, reconnu par la communauté internationale, assure la sécurité de la mission diplomatique tunisienne.
S'agissant de la Syrie, Baccouche a souligné la nécessité de mettre en place une représentation diplomatique dans ce pays pour protéger les intérêts de la communauté tunisienne.
La Syrie, a-t- il ajouté, compte aussi des dizaines de détenus tunisiens ; 43 selon les autorités syriennes.
« La partie syrienne a répondu favorablement à la demande de la Tunisie de reprendre les relations diplomatiques » a-t-il déclaré. « Nous allons rétablir, progressivement, les relations avec la Syrie et souhaitons la bienvenue à son ambassadeur », a-t- il dit.
Sur un autre plan, le ministre a souligné que son département s'emploie, en coordination avec les ministères de l'Intérieur et de la Justice, à intensifier les efforts en vue d'empêcher l'enrôlement des Tunisiens et des Tunisiennes pour aller combattre en Syrie, en Libye et en Irak. « Nous allons tenter d'identifier les Tunisiens qui combattent dans ces pays en collaboration avec l'organisation internationale de police criminelle (Interpol), et à travers les canaux diplomatiques de ces trois pays (Libye, Syrie et Irak), mais aussi ceux de la Turquie, pays par lequel passent les Tunisiens pour se rendre en Syrie et en Irak », a-t-il indiqué.
Il a ajouté que « la Tunisie avait informé la partie turque de la nécessité de prendre les mesures qui s'imposent en vue de lutter contre le terrorisme », a-t-il fait savoir, ajoutant que son département se penche, à présent, sur l'élaboration d'une stratégie nationale de lutte contre le terrorisme conforme aux standard internationaux, afin de l'exploiter dans le cadre de ses actions diplomatiques.
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