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Hillary Clinton pourrait annoncer sa candidature à la présidentielle ce week-end |
La démocrate Hillary Clinton pourrait annoncer sa seconde candidature à la présidentielle américaine de 2016 ce week-end, selon plusieurs médias.
Reuters
L’annonce pourrait avoir lieu dans un premier temps sur les réseaux sociaux et par vidéo dimanche, a rapporté le New York Daily News. Le Guardian croyait savoir qu’elle enverrait un Tweet dimanche à midi, citant une source proche de la campagne Clinton. Hillary Clinton pourrait ensuite se rendre dans l’Etat-clé de l’Iowa, dans le nord du pays, et premier Etat à voter dans la saison des primaires qui commencera au début de 2016.
Interrogés, les porte-paroles d’Hillary Clinton et de l’organisation Ready for Hillary n’ont pas commenté ces informations.
Contrairement à 2008, le chemin de l’investiture est cette fois dégagé pour l’ex-secrétaire d’Etat de 67 ans. Aucun autre démocrate n’est à l’heure actuelle plus connu, ni plus apprécié qu’elle, à en croire les sondages qui placent Hillary Clinton à quelque 60% des intentions de vote des primaires, selon la moyenne calculée par le site RealClearPolitics. Les deux démocrates qui la suivent dans les sondages, la sénatrice Elizabeth Warren et le vice-président Joe Biden, ne sont à ce jour pas candidats.
14 millions de dollars déjà levés
Hillary Clinton dispose aussi d’un autre avantage de poids: ses amis préparent le terrain depuis deux ans. L’organisation Ready for Hillary a levé plus de 14 millions de dollars pour soutenir sa candidature, émanant de 135.000 donateurs, et elle a identifié 3,6 millions de supporters, une base de données prête à l’emploi que la campagne officielle pourra tout de suite exploiter.
Mais les dernières semaines furent éprouvantes pour l’image de l’ex-secrétaire d’Etat et ex-Première dame, après la révélation qu’elle utilisa exclusivement une adresse privée pour diriger la diplomatie américaine de 2009 à 2013.
L’examen détaillé des dons d’Etats étrangers et d’entreprises à la Fondation Clinton lorsqu’elle était secrétaire d’Etat a également soulevé des questions sur d’éventuels conflits d’intérêts.